Humanisme • Spiritualité • Bien-être
Il semblerait que dès son éveil, l’homme ait été sensible aux végétaux pour leurs formes, leurs couleurs et leurs odeurs. Peut-être l’observation de l’écoulement de la sève des arbres fit-elle naître en lui l’idée de l’existence d’une énergie vitale qu’il pourrait incorporer, une fois brûlée, en la respirant. Le premier usage connu d’aromates est mentionné dans une inscription de la onzième dynastie égyptienne, quand le roi Sankhara envoya une expédition à la recherche d’aromates jusqu’à la Mer Rouge et au pays de Punt, aujourd’hui appelé Ethiopie. Chez les Sémites, l’usage de l’encens était également très répandu. Il était fait de différents bois odorants, comme le cyprès, le myrte, le cèdre et les herbes. Yahvé Lui-même, dans le Code sacerdotal des Israëlites, en prescrit l’emploi : « Tu feras un autel pour faire fumer l’encens… Aaron fera fumer sur lui l’encens aromatique ». Au cours des siècles, presque tous les cultes religieux incorporèrent l’usage des plantes dans leurs rites ; l’encens, résine aussi précieuse que l’or, cristallisait toutes les valeurs qui s’attachent aux fonctions sacrées : les Rois Mages ne l’offrirent-ils pas à l’Enfant-Roi de Bethléem ? Ainsi, au fil du temps, les volutes d’encens qui s’élèvent vers le ciel escortèrent l’homme à chaque étape de sa vie et devinrent le symbole du lien qui unit le visible et l’invisible. |
A l’origine, le mot encens désignait la gomme résineuse produite par un arbre éthiopien, l’oliban, également appelé « Boswallia Carteri ».
De nos jours, il désigne un mélange de résines et d’huiles végétales que l’on calcine pour obtenir des petits grains qui, brûlés sur un charbon ardent, dégagent leur parfum spécifique. La plupart des encens ont une base d’oliban, de myrrhe et de benjoin, mélangés à d’autres aromates. Cependant, le dosage et la composition exacte ne sont pas bien connus. Le secret de fabrication est précieusement gardé… Ces résines peuvent aussi, après avoir été trempées dans des parfums et des huiles, être enroulées en quelque sorte, autour d’une baguette de bambou, donnant ainsi ce que l’on appelle communément des sticks. |
Dans l’Antiquité, parmi les offrandes que l’on retrouvait le plus souvent sur les autels, il y avait d’abord l’encens. Le mot encens se transcrit en égyptien « Sen Netjer », terme signifiant « rendre divin ». La fumée d’encens s’élevant dans les cieux semble emporter sur ses volutes les pensées de l’officiant vers le royaume divin. Les encens sont traditionnellement classés en fonction de leurs affinités avec les quatre éléments (la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu), mais aussi en fonction de l’astrologie : chaque plante (et sa résine) capterait et condenserait des influences planétaires spécifiques. L’encens peut devenir pour chacun de nous le support grâce auquel s’opérera l’alchimie spirituelle qui permettra à notre être intérieur d’élever ses prières et ses louanges vers le plan divin. Un encens devrait donc être soigneusement choisi avant d’être utilisé, le choix dépendant des propriétés qu’il possède et des effets que son parfum produit sur nous. |
Encens en grains et en poudre
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Encens rosicrucien en cubesCet encens s’utilise sans charbon
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Encens en sticks
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Offrir et recevoir un présent, c'est un peu de lumière qui voyage...
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