David G. Haskell voulait comprendre les mystères de la nature. Il est parti pendant un an contempler le microcosme des feuilles, les cailloux et l'eau au sein des Appalaches. Il relate tout ce qu’il lui a été permis d’observer en ce lieu, et c’est captivant. Au fil des saisons, nous découvrons avec lui tout un écosystème où cohabitent les salamandres, les escargots, les insectes, les champignons, les mousses, les bactéries, les papillons, les fourmis de feu, les guêpes, les lucioles, les tritons, les sauterelles… Nous assistons avec recueillement à la floraison printanière, au vol des graines d’érable dispersées par le vent d’automne…En une quarantaine de chapitres, nous sommes au cœur du vivant, observant avec émerveillement l’infinie ingéniosité de ses lois. Si l’auteur a comparé ce carré de verdure à un mandala, c’est parce que peuvent s’y lire les interconnexions qui existent dans la nature, les relations cycliques qui opèrent entre les êtres vivants et qui peuvent être transposées à n'importe quelle échelle, aussi bien moléculaire que cosmique. Cet ouvrage unit histoire naturelle et méditation philosophique, il nous entraîne dans une quête de l’universel à travers l’infiniment petit. Haskell accorde à la nature une attention que l'on s'attend à trouver chez un moine zen plutôt que chez un scientifique prisonnier de ses hypothèses. Inspiré par l'esthétique autant que par la science, il a l'éloquence d'un poète. (New York Times) Haskell, c'est Bouddha biologiste. Ce métaphysicien du minuscule nous pose une questin : pourquoi courir le monde alors qu'on peut faire jaillir l'univers en s'asseyant devant un carré d'herbe ? (Sylvain Tesson) Un chef-d'œuvre de l'écologie. À lire absolument. (Jean-Marie Pelt)
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