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DRC Mag

Découvrez deux extraits du livre de Marie-Thérèse Larré

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1er extrait : Examinons à présent comment distinguer une véritable synchronicité d’une simple coïncidence. La première constatation est le caractère remarquable ou non de l’événement. Est-ce que la coïncidence de deux faits interpelle celui qui la perçoit ? Ce n’est pas toujours le cas. Il peut s’agir en effet de la juxtaposition de deux événements synchrones, mais n’ayant pas de signification particulière. Vous pensez par exemple, en marchant dans la rue, que vous avez bien mérité une petite récompense, car vous avez bien travaillé. Or, en levant les yeux, vous apercevez une vitrine offrant de magnifiques chocolats dont vous raffolez. Cela vous autorise à aller en acheter un ballotin. À part le plaisir de déguster ces friandises et, peut-être, le risque de prendre un peu de poids, ce genre de coïncidence ne va pas changer beaucoup votre vie et n’est pas à classer dans les véritables synchronicités. Il faut donc qu’il y ait un élément supplémentaire, et c’est la qualité de l’émotion ressentie par la ou les personnes vivant le phénomène. Elle doit être bouleversante, comme une véritable révélation, et permettre une prise de conscience (parfois en l’espace d’un éclair) d’un point de vue jusque-là ignoré, ou transmettre un avertissement quant à un danger, ou bien encore l’intime conviction d’une chose très joyeuse à venir, ou au contraire l’imminence d’une nouvelle grave, voire dramatique. Dans tous les cas, la ou les personnes qui sont témoins d’une telle manifestation ne ressortent jamais indemnes de cette expérience. C’est une véritable initiation, une nouvelle prise de conscience de la réalité.

2ème extrait : Pour en revenir aux manifestations de synchronicité, il apparaît de plus en plus évident qu’elles sont générées via notre cerveau, mues par notre conscience, elle-même influencée par notre inconscient relié à la conscience universelle, omnipotente et omnisciente, comme on vient de le voir. Des phénomènes apparemment étranges (rêves prémonitoires, coïncidences signifiantes, et même manifestations matérielles synchrones d’états psychiques) trouvent leur justification dans cette « reliance » avec cette dimension hors de notre espace-temps. Bien souvent involontaires de notre part, ces connexions s’effectuent pour nous informer, dans le but de nous aider à mieux comprendre la réalité qui nous entoure et à mieux nous situer au sein de cette dernière. En effet, les informations provenant d’une source tellement plus intelligente (omnisciente) que celle, limitée, de notre propre entendement nous offrent l’opportunité « formidable » d’une compréhension élargie de notre destinée au sein de l’univers 2ème extrait : Pour en revenir aux manifestations de synchronicité, il apparaît de plus en plus évident qu’elles sont générées via notre cerveau, mues par notre conscience, elle-même influencée par notre inconscient relié à la conscience universelle, omnipotente et omnisciente, comme on vient de le voir. Des phénomènes apparemment étranges (rêves prémonitoires, coïncidences signifiantes, et même manifestations matérielles synchrones d’états psychiques) trouvent leur justification dans cette « reliance » avec cette dimension hors de notre espace-temps. Bien souvent involontaires de notre part, ces connexions s’effectuent pour nous informer, dans le but de nous aider à mieux comprendre la réalité qui nous entoure et à mieux nous situer au sein de cette dernière. En effet, les informations provenant d’une source tellement plus intelligente (omnisciente) que celle, limitée, de notre propre entendement nous offrent l’opportunité « formidable » d’une compréhension élargie de notre destinée au sein de l’univers

MARIE-THERESE LARRE

MARIE-THERESE LARRE

SYNCHRONICITE : HASARD OU PROVIDENCE ?

Le livre que vous venez d’écrire « Synchronicité, Hasard ou Providence » est votre premier livre. Pouvez-vous nous faire partager les sentiments et les émotions que vous avez connus en le rédigeant ?

La rédaction de cet ouvrage proposée de façon fortuite s’est peu à peu transformée en nécessité de faire le point sur une interrogation personnelle vieille de 40 ans, survenue suite au vécu d’un événement traumatisant (voir préface ). Ecrire ce livre m’a permis de faire la synthèse de recherches effectuées au fil du temps et de donner une possible explication à des phénomènes défiant la raison. Ce travail d’écriture, sous-tendu en partie par des expériences vécues mais aussi par des recherches en psychologie et en physique quantique, a suscité beaucoup d’émotions : parfois douloureuses (ressourcement d’évènements dramatiques) mais aussi de grandes joies (alors même que des pistes de compréhension étaient dégagées). Un peu d’angoisse aussi lorsque j’abordais le domaine de la physique quantique très éloigné de ma formation littéraire. Ressenti également, l’inévitable stress lié à l’écriture : l’ouvrage allait-il recevoir un accueil favorable de la part des lecteurs et surtout – comme je l’avais espéré en le rédigeant- réellement aider ceux d’entre eux qui s’interrogent sur les phénomènes de Synchronicité ?

Pourquoi avoir choisi ce thème pour votre premier ouvrage ?

Travailler sur la Synchronicité m’a permis d’inscrire dans une perspective globalisante porteuse de sens, toutes les interrogations suscitées par mes expériences « hors du commun », fruits de l’a-causalité. Ceux qui ont vécu de telles expériences (rêves prémonitoires, coïncidences signifiantes etc.) pressentent en général qu’une réalité sous-jacente plus vaste que le monde immédiatement sensible peut alors être appréhendée. Ce thème nous questionne finalement sur le sens de notre destinée.

Vous soulevez dans le titre une question : Hasard ou Providence ? Quelle est votre réponse personnelle à cette question ? Sans le vouloir j’ai peut-être déjà évoqué la réponse précédemment, aussi dirai-je au lecteur que la réponse est clairement exprimée dans la conclusion de l’ouvrage.

A votre avis, sommes-nous tous appelés à vivre, un jour ou l’autre, une synchronicité ? Ou bien, faut-il que certaines conditions soient réunies pour qu’elle apparaisse ?

Oui nous sommes tous appelés à en vivre, encore faut-il, pour qu’elles soient efficientes, que nous soyons à même de les reconnaître et ne pas les nier en les requalifiant en simples hasards ou coïncidences.

Toute synchronicité entraîne-t-elle nécessairement une transformation personnelle de celui qui la vit ?

Oui, sinon cela n’en serait pas une. Cette transformation personnelle est l’un des trois aspects caractéristiques d’une manifestation synchronistique.

Les synchronicités ne se produisent-elles pas surtout en période de tension psychique, d’inquiétude, de tourment intérieur, de remise en cause ? Si votre réponse est positive, comment expliquer cela ?

Pas uniquement, mais effectivement ces périodes de difficultés, de tourments divers, fragilisent en général le mur de certitudes qui structurent notre existence et laissent émerger plus facilement les remises en cause, l’ouverture à un changement de compréhension et l’acceptation d’une réalité différente. Le mental « raisonnable » peut alors céder un peu plus la place à d’autres potentialités humaines telle l’intuition par exemple.

Pourquoi, à votre avis, la synchronicité est-elle devenue un sujet « à la mode » ?

On ne parlait pas de synchronicité il y a 20 ans, si ce n’est dans des cercles plus ou moins fermés. Quelles sont donc les raisons qui ont amené notre société à s’intéresser aussi activement à cette question ? Il est vrai que la notion même de Synchronicité telle que la définit C.G. Jung, a longtemps été ignorée par le « grand public » parce que la subtilité de sa définition nécessitait des connaissances assez spécifiques (notamment en psychologie des profondeurs). Néanmoins les récentes découvertes de la physique quantique (en particulier depuis la deuxième moitié du XXème siècle) ont révolutionné la vision que l’on se faisait de l’organisation de l’univers et ont rendu possible une modélisation de celui-ci permettant l’explication de phénomènes a-causaux dont la Synchronicité fait partie. Ce nouvel apport a suscité de nombreuses études mettant ces phénomènes en lumière. Je pense également que si nos concitoyens s’intéressent actuellement activement à ce concept c’est certainement parce qu’il met en relief l’incohérence d’une vision essentiellement matérialiste qui ne suffit plus à expliquer le fonctionnement de l’univers mais également, plus proches de nous, certains événements de nos vies quotidiennes. Cette recherche de sens, au delà du monde matériel et visible est suscitée par un besoin de spiritualité venant rééquilibrer le matérialisme actuel.

Que pensez-vous du cas des jumeaux ? Peut-on parler en ce qui les concerne de synchronicité ? En ce qui concerne les jumeaux monozygotes (même patrimoine génétique et vivant dans la même poche) on pourrait y voir une illustration biologique de la notion quantique d’intrication dont je parle dans mon livre. En effet la cohabitation très étroite durant la gestation pourrait expliquer que, même séparés par de grandes distances, les jumeaux ressentent simultanément des sensations, des émotions, peuvent communiquer par télépathie assez facilement etc.

Peut-on travailler sur soi pour faire naître les circonstances propices à l’émergence de synchronicités ?

On peut, bien sûr, par un travail sur soi, favoriser l’émergence de Synchronicités mais il faut le faire à bon escient, ce qui est expliqué dans mon livre. Peut-on vivre plus de synchronicités si on est mystique, ou bien si les liens avec certaines personnes sont très étroits (cas des jumeaux) ? La réponse est positive dans les deux cas : les jumeaux parce qu’ils sont « psychiquement intriqués » et les mystiques parce qu’ils savent se relier à un champ psychique sous-jacent et universel que l’on appelle selon les traditions « conscience universelle » ou « champ akashique ».

Extraits du livre Synchronicité Hasard ou Providence

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Pour un autre monde,  de Serge Toussaint

Pour un autre monde, de Serge Toussaint

La violence

Puisque la violence est un vecteur de désagrégation sociale, et puisque la non-violence fait partie des vertus que l'éducation devrait inculquer, il est peut-être utile de rappeler les paroles de Platon, à l'aube du déclin de la civilisation grecque : "Lorsque les pèures s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors, c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie." Aussi, faisons en sorte que l'Histoire ne se répète pas, et posons les bases d'une nouvelle humanité, fondée sur l'harmonie, la fraternité et la paix.

La nature humaine

Un aphorisme rosicrucien énonce : "C'est de l'ignorance, et de l'ignorance seulement que l'homme doit se libérer." Cela revient à dire que le bonheur que nous recherchons se trouve dans la connaissance, celle de nous-mêmes, de la nature et de l'lunivers, ce qui rappelle naturellement l'adage "Connais toi toi-même". Or, tout individu aspire tôt ou tard, dans une vie ou dans une autre, à se connaître lui-même, à comprendre le sens profond de l'existence, et à se transcender. Ce n'est qu'une question de temps. C'est pourquoi il faut être confiant dans l'aptitude des êtres humains à évoluer positivement et à exprimer le meilleur d'eux-mêmes dans l'intérêt de tous.

L’écoute

Généralement, les personnes qui savent écouter sont également celles qui prennent régulièrement le temps de s’intérioriser et d’être à l’écoute de leur âme, de leur personnalité profonde. Elles ont intégré le fait qu’il faut s’efforcer de parler à bon escient et que le silence est parfois plus évocateur que les mots. Autrement dit, elles appliquent cette maxime : Si ce que tu t’apprêtes à dire n’est pas plus beau que le silence, abstiens-toi de parler. Cette attitude suppose d’écouter l’autre avec l’intention de le comprendre et, si l’on prend la parole, de réfléchir préalablement à ce que l’on va dire. L’écoute ne se limite pas à « écouter l’autre » ; elle consiste également à « être à son écoute », c’est-à-dire à lui prêter attention. Si faire preuve d’humilité est une vertu, être attentionné l’est tout autant : penser aux autres, se préoccuper de leur bien-être, les aider si besoin est, leur rendre service, sont autant de marques d’intérêt à leur égard et contribuent à rapprocher les individus. À l’inverse, l’indifférence les éloigne les uns des autres et désagrège le tissu social, avec tout ce qui en résulte en termes d’exclusion.

Le libre arbitre

Dans son application profane, le libre arbitre "n'est que" l'aptitude à faire des choix, si possible conformes à ce qui est fondamentalement bien dans le comportement humain. Mais dans son application mystique, il est le fondement de notre évolution spirituelle, telle qu'elle opère de vie en vie. En effet, c'est la manière dont nous l'appliquons de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et d'année en année qui conditionne les expériences heureuses et malheureuses qui forgent notre destin. C'est pourquoi il est si important d'en faire le meilleur usage possible, non seulement dans notre intérêt personnel, mais également dans celui des autres, notamment de ceux avec lesquels nous partageons notre existence.

L’égalité

Je pense que l’égalité est impossible entre tous les êtres humains, car il y a trop d’éléments qui les rendent différents, dont certains échappent à la raison, à la volonté et au libre arbitre. Néanmoins, tout doit être fait pour qu’ils soient égaux en droits et disposent des mêmes prérogatives au regard des lois en vigueur. Par ailleurs, il faut faire en sorte qu’ils puissent tirer le meilleur parti de leur intelligence, de leurs aptitudes et de leurs dons. Si tous les citoyens du monde bénéficiaient de cette égalité de droits et de chances, le sen¬timent d’injustice que nombre d’entre eux ressentent existerait infiniment moins. Plutôt que de voir entre eux des inégalités pénalisantes, ils verraient des différences valorisantes pour les uns et les autres. Certaines idéologies prônent l’égalitarisme et confondent « égalité des droits et des chances » avec « égalité des résultats, des connaissances, des savoir-faire, des responsabilités ». Or, s’il était possible de faire en sorte que tous les êtres humains naissent au même moment, au même endroit et dans le même contexte socioculturel, aucun d’entre eux n’évoluerait de la même manière, ne connaîtrait les mêmes joies et les mêmes peines, n’obtiendrait les mêmes résultats sur le plan professionnel, n’aurait la même vie familiale, car tous ont une âme différente, une personnalité différente, un caractère différent, un tempérament différent, un potentiel intellectuel différent, un héritage karmique différent. En cela, l’égalitarisme est à l’égalité ce que le libertarisme est à la liberté, à savoir une vue de l’esprit extrême, et donc vouée à l’échec.

L’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle sera-t-elle capable un jour de « penser », de « parler » et d’« agir » de manière indépendante, c’est-à-dire sans aucun contrôle de l’homme ? Si oui, et en l’absence de toute conscience de ce qui est fondamentalement bien ou mal dans le comportement humain, comment ne pas craindre le pire, comme l’ont montré certains films d’anticipation ? Il faut espérer que les hommes sauront faire preuve de sagesse dans un domaine aussi sensible et qu’ils veilleront à ne pas créer de « golem » susceptible de se retourner contre eux et de les dominer, voire de les anéantir. En cela, je me range à la mise en garde de Stephen Hawking : « La création de l’intelligence artificielle est le plus grand événement de l’histoire de l’humanité ; ce pourrait aussi être le dernier. »

La tolérance

S’il est pour moi évident que la tolérance est une qualité qui favorise les relations humaines et contribue à la fraternité, elle me semble indis¬sociable d’une autre notion : le respect. J’irai même jusqu’à dire que respecter les autres est une attitude peut-être plus positive encore que celle qui consiste à tolérer leurs idées, leurs convictions, leurs idéaux, leur manière de vivre, en ce sens que la tolérance peut être perçue parfois comme une forme de condescendance, alors que le respect, lorsqu’il est sincère, est sans arrière-pensée et exempt de tout jugement de valeur.

L’utopie

Étant donné qu’une utopie se rapporte généralement à une société idéale dont la réalisation est impossible a priori, on peut se demander en quoi elle est utile. En fait, tout dépend de son contenu : si les principes sur lesquels elle repose sont véritablement humanistes et visent réellement le bonheur de tous, elle est alors un vecteur d’espérance et cultive l’idée qu’il est possible de créer un monde meilleur, ce à quoi tous les hommes aspirent plus ou moins consciemment. Si, en plus, elle incite tout individu à se parfaire sur le plan individuel, elle contribue parallèlement à l’élévation des consciences, ce qui devrait être le but de tout projet de société. En dernière analyse, la valeur d’une utopie réside autant dans la noblesse des idéaux qu’elle porte en elle que dans le fait de savoir s’il est possible ou non de la réaliser, ce qui fit dire à Platon : « L’utopie est la société idéale. Peut-être est-il impossible de la réaliser sur Terre, mais c’est en elle qu’un sage doit placer tous ses espoirs. »

L'auteur 

Enseignant de formation, conférencier et auteur de plusieurs livres, Serge Toussaint est le Grand Maître de l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix

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Extrait du chapitre : LE PHILOSOPHE

 Lorsque Nicolas Roerich fut élu président suprême de la Ligue mondiale de la culture aux États-Unis, dans son discours d’introduction, il déclara devant le président de la nation et l’assemblée : « La culture est le reflet de la lumière. La culture est l’amour de l’humanité. La culture est comme un parfum ; elle est l’unité de la vie et de la beauté. Si l’on rassemble toutes les définitions de la culture, nous arrivons à la synthèse de la félicité, à l’autel de l’illumination et de la beauté constructive. […] L’humanité ne connaîtra aucune panacée plus élevée que la culture, car elle rassemble toutes les finalités de la créativité. […] La culture est dans son essence même au service de la lumière. Elle repose sur la beauté et la connaissance. Elle croît au travers des réalisations de la Sainte Hiérarchie de la Lumière. »

Extrait du chapitre : LE PACTE ROERICH ET LA BANNIERE DE LA PAIX

Cette noble idée, le professeur Roerich la développe ainsi dans une déclaration adressée au New York Times : « Par divers moyens, l’humanité cherche à établir une paix durable et au fond de leurs cœurs, les hommes comprennent que ces efforts annoncent une ère nouvelle. Ces promesses de l’avenir font paraître choquantes les discussions relatives aux mérites comparés d’engins de destruction, ou à la possibilité de remplacer les canons de deux cuirassés par un seul navire de guerre d’un type nouveau. Néanmoins, ne perdons pas courage : considérons que discuter un équilibre d’armements, c’est s’acheminer vers une paix mondiale qui régnera le jour où les créations lumineuses et joyeuses de l’intelligence auront dompté les instincts belliqueux de l’humanité. […] « Nous répétons souvent que la pierre angulaire de la civilisation de l’avenir repose sur la Beauté et le Savoir. Maintenant, nous devons transformer cette pensée en actes, et agir rapidement. […] En suivant cette voie, nous ferons un pas décisif vers l’harmonie universelle et la paix entre les nations. »

Extrait du chapitre : UN TALENT AUX MULTIPLES FACETTES

Les remarquables talents de Roerich vont faire merveille dans un autre domaine d’expression : celui des arts de la scène, où il excellera tout autant. Nicolas Roerich avait conçu ses premiers décors d’opéra pour la Walkyrie de Wagner en 1907. On ne les lui avait pas commandés et ils ne furent jamais exécutés pour la scène, mais la musique l’inspirait tant qu’il ne put résister à l’envie d’en imaginer l’expression visuelle. Il sentait que peinture et musique étaient intimement liées, car il était à même d’en percevoir les vibrations dans toute leur subtilité, et ce ressenti faisait merveille.

Voici comment il décrivait la manière dont il trouvait les correspondances entre la musique d’un opéra ou d’un ballet et la tonalité du décor : « Je ne peins jamais les décors d’un opéra ou d’un ballet sans d’abord m’être intimement familiarisé à la fois avec le livret et la musique. J’étudie les deux en profondeur afin de saisir l’esprit de chacun d’eux, lequel se doit d’être le même pour que l’œuvre soit grande et durable. M’étant imprégné de l’idée centrale — l’inspira- tion qui est à l’origine de l’œuvre — et lui ayant permis de prendre possession de moi, j’entreprends alors d’exprimer dans ma peinture la même pensée, la même inspiration, qu’ont exprimé le compositeur et le librettiste dans la musique et le texte. J’éprouve une sympathie parti- culière pour la musique et, tout comme le compositeur choisit d’abord une certaine tonalité lorsqu’il écrit sa partition, de même je peins dans une certaine tonalité, ou peut-être devrais-je dire un leitmotiv de couleurs sur lequel je fonde tout mon travail. » 

Extrait du chapitre  : LE VOYAGE INITIATIQUE

Tout au long du périple, Nicolas Roerich, son épouse et leur fils avaient été instruits de nombreuses légendes ayant trait au bouddhisme ou à d’autres cultes anciens. À Srinagar leur fut rapportée par des musulmans une curieuse légende qui s’était répandue en Inde, au Ladakh et en Asie centrale, à propos du Christ, qu’ils appelaient Issa. D’après cette légende, le Christ ne serait pas mort sur la croix, ses disciples l’emmenèrent pour le soigner, puis le transportèrent à Srinagar, où il enseigna.Il serait mort dans cette cité et enterré dans le soubassement d’une maison privée. Depuis se produisaient des miracles et des arômes subtils parfumaient l’air.

L’approche des monastères au Sikkim était en soi pour Roerich un véritable pèlerinage empreint de recueillement, c’était un voyage intérieur. La situation des saints édifices n’avait jamais été choisie au hasard et la montagne les abritait tel un écrin. Chaque sommet montagneux était couronné d’un magnifique mendong orné des roues de la vie et de textes de prières sculptés. Des niches servaient de sièges aux lamas et aux voyageurs qui voulaient méditer face à l’immensité.

Le monastère de Tashiding était situé dans un site exceptionnel, sur un mont dominant une vaste vallée entourée de collines et de rochers fantastiques. Au centre s’élevait une montagne qui semblait inaccessible, la Pierre blanche, où avait été érigé l’édifice dont le nom signifiait « Vallée ouverte sur le ciel ». Là étaient cachés de nombreux trésors : livres sacrés, une pierre miraculeuse, des centaines d’images de Bouddha, l’amrita — l’élixir de vie —, ainsi qu’un ancien manuscrit, Le Voyage au Sikkim. Le monastère comportait deux temples situés l’un au-dessus de l’autre, le temple supérieur étant dédié à Bouddha, qui représente le ciel, et le temple inférieur à Padmasambhava, qui représente la terre.

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Michel Armengaud

Michel Armengaud

L'Atlantide : mythe ou réalité ?

Pourquoi ce choix d’un livre sur l’Atlantide ?

Le mystère de l’Atlantide me passionne depuis longtemps. Au départ je n’y voyais qu’un mythe, mais les lectures du Timée et du Critias modifièrent mon point de vue. A une époque où la carte du monde s’arrêtait au détroit de Gibraltar, Platon nous présente une description exacte de l’Océan Atlantique précisant la présence d’îles avant l’immense continent qui s’étend au-delà. Ces îles correspondent à celles de la mer des Caraïbes et le continent n’est autre que l’Amérique. Il précise que la Méditerranée est un port comparé à l’immensité de cet Océan. Comment Platon pouvait-il faire une telle description du monde atlantique alors qu’il nous est enseigné que l’Amérique n’a été découverte qu’en 1492 par Christophe Colomb ! Ainsi j’ai acquis l’intime conviction que la source égyptienne à laquelle se référait Platon était fiable. J’ai choisi d’écrire cet opuscule pour proposer des éléments de réflexion permettant d’apporter du crédit à la thèse de Platon.

Quelles difficultés avez-vous rencontré pour écrire ce livre ?

La principale difficulté, fut de sélectionner les documents les plus fiables afin de proposer une information à la fois concise et crédible. Des milliers d’ouvrages ayant été écrits sur l’Atlantide, il était nécessaire de privilégier les informations les plus sérieuses au regard de la tradition et de la science. Mon choix fut guidé par l’interprétation de ce que l’on entend par « civilisation évoluée ». Me référant à la conclusion de Platon, je n’abonde pas dans le sens d’un développement technologique. Ce qui aurait porté l’Atlantide à son apogée, ce serait sa Sagesse puisque tant que les Atlantes respectèrent l’ordre divin ils connurent la prospérité. J’ai donc retenu les arguments qui soutiennent cette thèse.

Qu’est-ce qui, à titre personnel, vous intéresse le plus dans ce sujet sur l’Atlantide ? Ce qui m’intéresse le plus, c’est la recherche des civilisations ayant conservé l’empreinte de la sagesse Atlante. C’est pourquoi j’ai choisi deux grands axes : l’Égypte ancienne et la civilisation mégalithique. Ces deux axes me permettent d’avoir d’une part le témoignage de la sagesse atlante à travers l’ancienne Égypte, et d’autre part l’empreinte des rescapés du cataclysme à travers l’architecture mégalithique. Car il faut bien se souvenir que selon le Critias, après avoir atteint son apogée cette civilisation a décliné, lorsque le « caractère humain » prédomina, et que la richesse devint un fardeau.

Quelles sont les principales ressemblances entre l’Atlantide et la civilisation moderne ?

Hélas je ne vois pas de grande ressemblance entre ces deux civilisations car si l’Atlantide était porteuse de sagesse, il est difficile d’en dire autant de notre société enlisée dans le matérialisme. Si la perte de la sagesse est la cause principale de la disparition de l’Atlantide, alors nous pouvons y voir une mise en garde pour l’humanité d’aujourd’hui qui se trouve à la croisée des chemins : « bien être » ou « beaucoup avoir » !

Quelles en sont les principales différences entre l'Atlantide et notre civilisation contemporaine ?

Il est difficile d’établir des différences car pour cela il faudrait connaître le vécu des hommes et des femmes Atlantes. De cette civilisation nous n’avons que les données fournies par Platon, mais il faut reconnaître que dans sa description il y a une part de mythe. Dans la mesure où la civilisation mégalithique et l’Égypte ancienne constituent des reflets de cette civilisation elles témoignent d’une connaissance géométrique, astronomique et surtout symbolique. Mais surtout, ces civilisations mettaient leurs connaissances au service de la spiritualité. L’architecture sacrée tant mégalithique qu’égyptienne est nécessairement l’œuvre d’une société organisée, certainement hiérarchisée : des hommes et des femmes capables de mettre en commun leurs capacités au service d’un même idéal. Il reste ensuite à chacun d’établir la différence avec notre monde où les valeurs fondamentales sont inversées : l’homme a été créé pour être aimé et les choses l’ont été pour être utilisées … Aujourd’hui, trop souvent les choses sont aimées et les hommes utilisés. Notre civilisation dépasse certainement le niveau scientifique et technologique des Atlantes, mais nous sommes probablement très loin de leur évolution sociale et spirituelle à l’apogée de leur civilisation.

A votre avis, l’Atlantide était-elle réellement une civilisation ? Peut-on, selon vous, en voir aujourd’hui des vestiges, et où ?

Je pense que l’Atlantide est réellement une civilisation, dont nous pouvons voir les vestiges en Égypte et à travers la civilisation mégalithique. Les réalisations architecturale les plus audacieuses ont défiées le temps et sont le témoignage de l’intérêt que cette civilisation accordait au sacré. Dans ces deux types d’architecture il fallait une société capable de s’unir pour de telles réalisations.

Pensez-vous qu’il existe quelque part, aujourd’hui, des « descendants » d’Atlantes ?

Si nous admettons le principe de la réincarnation, il est probable que les hommes et les femmes de cette époque se sont réincarnés pour poursuivre leur évolution spirituelle, au fil des siècles voire de millénaires. Alors rien n’interdit que des hommes et des femmes du XXIe siècle soient d’anciens atlantes.

La science permettra-t-elle, à votre avis, de résoudre un jour le mystère de l’Atlantide ?

Je pense que la science et particulièrement l’archéologie sous-marine permettront de lever le voile sur une civilisation engloutie, dans la mesure où les découvertes ne seront pas occultées. Si notre civilisation montre une décadence sur le plan éthique et spirituel avec les excès du matérialisme et du laïcisme, il faut être attentif à une certaine évolution des consciences qui prend forme et s’amplifie actuellement. Les médias préférant le bruit ; le bien est occulté, mais souvenons nous des paroles de Louis-Claude de Saint-Martin : le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit … Je pense que l’évolution spirituelle de l’humanité va amplifier son orientation vers des disciplines cognitives orientées vers le développement des facultés intuitives qui pourraient orienter l’archéologie vers la résolution du mystère. Je pense en particulier à la découverte et au déverrouillage de nouvelles chambres dans la pyramide de Khéops.

 Que voulez-vous transmettre à travers ce livre ?

Je souhaite participer à la restauration de la trame de l’histoire de l’humanité, car je pense que cette civilisation atlante est le maillon manquant entre l’homme de Cro-magnon et les civilisations égyptiennes, mégalithiques et probablement pré-incas de l’Amérique centrale… Les hommes de Cro-magnon de l’Europe occidentale avaient aussi atteint un certain degré d’évolution comme en témoignent leurs peintures rupestres (Altamira – Lascaux - Chauvet – Niaux…). Ils auraient suivi la deuxième route d’Hérodote en franchissant le détroit de Gibraltar. Les pré-Atlantes auraient suivi la troisième route d’Hérodote, via les Canaries, pour occuper l’énigmatique continent dont la clémence du climat aurait favorisé leur évolution. Mais surtout, à travers ce livre je souhaite participer à la réhabilitation du témoignage de Platon.

Quelques mots sur l'auteur :

Date et lieu de naissance : le 5 mai 1945 à Toulouse

Formation et titres :  Baccalauréat mathématique – École nationale de la Marine Marchande pour l’obtention du brevet de Capitaine au Long-cours. Navigation au long-cours pendant 12 ans puis Pilote maritime du port de Sète pendant 22 ans. Certificats d’études bibliques et théologiques à la Faculté de théologie de Toulouse.

Ouvrages déjà publiés :

L’Atlantide, mythe ou réalité – Diffusion rosicrucienne.

Le pèlerinage à Compostelle, une quête spirituelle – Diffusion rosicrucienne.

Orcival trésor médiéval – Éditions Aigle botté – Collection Traversées

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