Humanisme • Spiritualité • Bien-être
Extrait du chapitre "Le chiffre 8"
Le huit est le chiffre ésotérique de l’harmonie cosmique. Il constitue la clé d’or qui ouvre les portails de l’illumination mystique, la clé magique à l’aide de laquelle l’initié doit entreprendre le long voyage qui, comme le disent les Martinistes, le délivrera de la densité de Malkuth pour l’élever vers la spiritualité de Kether. Armé du symbolisme de ce chiffre, le chevalier comprendra la signification profonde de ce que le roi Arthur proclamait en pointant Excalibur vers l’infini des cieux et, à son tour, il répétera : « Terre et roi ne font qu’un ». Alors, il fera l’expérience du Divin et, investi du pouvoir de l’épée flamboyante, il oeuvrera inlassablement pour que le royaume reconquiert sa couronne.
Extrait du chapitre "Quand, où, comment et qui prier ?"
(….) comment faire pour prier une Intelligence, un Créateur que l’on est incapable d’imaginer ? Dans l’absolu, on devrait s’adresser à lui en précisant justement : « Dieu que je ne peux ni concevoir ni connaître », en partant du principe qu’Il entend notre prière et qu’Il y répondra selon Ses voies et lorsqu’Il le jugera opportun. Cela pose naturellement tout le problème de la foi, au sujet de laquelle le Maître Jésus a dit qu’ « elle soulève les montagnes ». A propos de cette phrase, j’ai toujours pensé qu’elle avait un double sens et qu’elle voulait dire également que « la foi nous élève sur la montagne de l’illumination ».
Extrait du chapitre "Et pourquoi pas le bonheur ?"
Le bonheur est un état d’esprit ; il faut avoir envie de bonheur et ne pas se sentir inapte à celui-ci. Trop de gens refusent un bonheur, petit ou grand, de peur qu’il ne soit que passager, qu’il ne dure pas, qu’il soit fatalement suivi d’un malheur, etc.
Assimilons plutôt le bonheur à la tranquillité de l’âme et considérons qu’une vie heureuse repose sur la sérénité intérieure. Notre âme aspire à la paix, d’où la nécessité de rechercher en nous-mêmes le bien-être. Vu sous cet angle, le bonheur est effectivement la tranquillité de l’âme, ce sentiment de félicité qui s’apparente en fait à un art de vivre. Il ne s’agit pas d’une harmonisation occasionnelle avec la partie divine de notre être, mais d’une communion constante, inscrite dans notre programme quotidien. On peut donc affirmer que le bonheur doit être recherché dans les activités de la vie courante et non hors de la société.
1er extrait
Chez les mystiques ou les membres des écoles de mystères en Égypte, la tradition veut que la Grande Pyramide était grande à plus d’un titre. En dépit du fait que personne n’a pu pénétrer pour en voir l’intérieur à des époques plus récentes, jusqu’à l’an 820 de notre ère, les écoles secrètes d’Égypte ont toujours affirmé que l’intérieur leur en était bien connu, qu’il ne s’agissait pas de la tombe d’un grand Roi, ni d’une chambre funéraire de quelque sorte que ce soit, sauf qu’il y existait une chambre pour des funérailles symboliques entrant dans un rituel ancien d’initiation.
Selon cette tradition mystique, dont beaucoup d’anciens chercheurs et historiens se sont longtemps moqués en les tournant en ridicule, il y avait des passages souterrains par lesquels on pouvait pénétrer à l’intérieur de la Pyramide, progressivement, par étapes successives d’initiation, avec différentes chambres mystiques à l’issue de chaque stade initiatique, l’ultime étape étant représentée par la Chambre du Roi, qui d’ailleurs, portait un tout autre nom dans l’ancien rituel.
Peu à peu, quelques-unes des relations contenues dans les traditions se vérifièrent, comme par exemple lorsqu’on découvrit un passage reliant le Sphinx et la Grande Pyramide, puis, un autre passage entre le Sphinx et un temple souterrain voisin, ensuite une cour secrète ou un temple découvert entre les pattes et le poitrail du Sphinx ; cependant, avant que ces découvertes ne soient faites, il n’était pas possible de prouver les allégations de la tradition.
2ème extrait
Suivant la tradition et quelques manuscrits mystiques partiellement révélés récemment, la Grande Pyramide ne serait que le point central d’un magnifique ensemble symbolique, d’une région de l’Égypte renfermant un mystère dans chaque mètre carré de sa surface. De même que pour tout autre temple de mystères, il y a des récits, rapports et traditions, que des savants tiennent pour apocryphes et que beaucoup de soi-disant autorités tournent en ridicule.
Mais, au cours des derniers siècles, bon nombre de ces traditions sont passées, grâce aux fouilles entreprises depuis, de la catégorie de la simple fiction mystique dans celle des faits. Pendant des siècles, il s’est murmuré une histoire selon laquelle il existait, devant le Sphinx, une cour de cérémonie enfouie sous les sables et dans laquelle des cérémonies initiatiques se tenaient, préalablement à l’entrée de la Pyramide.
Pendant des siècles, cette rumeur a été l’objet des sarcasmes des géologues, de quelques historiens et de nombreux habitants et notables du pays. Cependant, il y a quelques années, le sable, autour et à la partie antérieure du Sphinx, a été enlevé, révélant le très beau dallage d’une cour, entre les pattes et le poitrail du Sphinx. Au centre de cette cour, se trouve un autel symbolique d’un type non utilisé dans le sacerdoce des religions d’Égypte, mais connu pour avoir sa place dans les temples de mystères pour les cérémonies d’initiation. Ainsi, l’ancien dallage a revu le jour, et la lumière de la vérité a confirmé une des vieilles traditions. Une autre de ces traditions voulait qu’une grande dalle mobile en pierre devant le poitrail du Sphinx, entre ses pattes, obstrue l’entrée d’un passage souterrain secret sous le Sphinx, conduisant au centre de la Grande Pyramide. Ce passage serait un accès pour les cérémonies de la cour, devant le Sphinx, jusqu’aux passages en pente menant aux chambres dans la Pyramide elle-même.
Découvrez 2 extraits du livre
1er extrait
Dès son séjour chez l’apothicaire de Grantham, de 1655 à 1657, durant lequel il se familiarisa avec la spagyrie et eut ses premiers contacts avec des traités anciens qu’il ne pouvait encore lire, Newton avait côtoyé la vieille «chymie». À son retour à Grantham quelques mois plus tard, son nouveau logeur n’est autre que le frère de son maître d’études, « féru de théologie et secrètement féru d’alchimie », assure J.-P. Auffray, tandis que son apprentissage du latin lèvera l’obstacle de la langue.
Nous avons déjà cité Henry More pour son influence sur Newton. En tant que néo-platonicien, cet auteur connaissait Jean d’Espagnet (1564-1637) et le« Cosmopolite » : chez ce dernier, l’Air rappelle en effet l’Esprit universel du théologien anglais. Quant à Robert Boyle, il fréquentait les alchimistes d’Oxford dans un estaminet de la ville qui deviendra le Dès son séjour chez l’apothicaire de Grantham, de 1655 à 1657, durant lequel il se familiarisa avec la spagyrie et eut ses premiers contacts avec des traités anciens qu’il ne pouvait encore lire, Newton avait côtoyé la vieille « chymie ».
À son retour à Grantham quelques mois plus tard, son nouveau logeur n’est autre que le frère de son maître d’études, «féru de théologie et secrètement féru d’alchimie », assure J.-P. Auffray, tandis que son apprentissage du latin lèvera l’obstacle de la langue. Nous avons déjà cité Henry More pour son influence sur Newton. En tant que néo-platonicien, cet auteur connaissait Jean d’Espagnet (1564-1637) et le « Cosmopolite » : chez ce dernier, l’Air rappelle en effet l’Esprit universel du théologien anglais. Quant à Robert Boyle, il fréquentait les alchimistes d’Oxford dans un estaminet de la ville qui deviendra le lieu de réunion d’un « Invisible College9 » et installa un laboratoire : c’est là qu’il engagea le jeune Robert Hooke (1635-1703)10, dont nous reparlerons au chapitre suivant. Inséré dans cette mouvance dès 1645, Boyle, théologien, à la fois physicien et alchimiste11, agira constamment comme le mentor de Newton, qui le respectera toujours.
2ème extrait
La pensée religieuse de Newton exprime une admiration sans bornes pour le Divin créateur. N’écrivit-il pas dans la deuxième édition des Principia : « Cet admirable arrangement du Soleil, des planètes et des comètes ne peut être que l’ouvrage d’un être tout- puissant et intelligent [...]. Le Très-Haut est un Être infini, éternel, entièrement parfait. » Plus loin, sir Isaac énumère le triptyque de qualités que l’intelligence humaine est capable de déceler en Dieu : « Il est éternel et infini, tout-puissant, et omniscient, c’est-à-dire qu’il dure depuis l’éternité passée et dans l’éternité à venir, et qu’il est présent partout dans l’espace infini : il régit tout ; et il connaît tout ce qui est et tout ce qui peut être. Il n’est pas l’éternité ni l’infinité, mais il est éternel et infini, il n’est pas la durée ni l’espace, mais il dure et il est présent ; il dure toujours et il est présent partout ; il est existant toujours et en tout lieu, il constitue l’espace et la durée. »
Nous comprenons mieux ce qui différencie la pensée newtonienne de celle des héritiers de Descartes ou de Spinoza, et en premier lieu de Leibniz : le Dieu de Newton était un Créateur actif à chaque instant et en tout lieu, un « Grand Architecte » réparant l’« Horloge du monde », alors que pour Leibniz, celle-là était déconnectée de son Créateur.
Est-ce vraiment un hasard si, au moment où nous préparions ce catalogue, au début de l'année 2020, nous avions choisi "La philosophie ou l'amour de la sagesse" comme thème présenté en première page ?
Les événements de l'année ont prouvé à quel point le manque de valeurs réelles et l'attachement aux seuls biens matériels, étaient destructeurs ; ils ont aussi révélé que notre société moderne doit se remettre en cause fondamentalement si elle veut survivre et offrir un avenir heureux aux jeunes générations. Ils ont enfin rappelé qu'il existe des Lois naturelles que l'homme doit respecter et avec lesquelles il doit vivre en harmonie. On ne peut qu'espérer et oeuvrer pour qu'enfin ces principes soient reconnus par le plus grand nombre.
A travers les différents thèmes que nous avons choisi de vous présenter, nous avons essayé, pour notre part, de souligner que le bonheur peut jaillir non pas de l'abondance de biens matériels mais de la manière dont nous savons apprécier l'écoute d'une belle musique, la lecture d'un livre inspirant, une promenade dans la nature, une réflexion ou une méditation sur le temps qui passe...
Puissions-nous tous aspirer à ces choses simples de la vie tout simplement parce qu'en elles réside l'essentiel.
Offrir et recevoir un présent, c'est un peu de lumière qui voyage...
La rencontre entre le savoir et la spiritualité
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