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Paul Dupont

Paul Dupont

Les fondements physiques, psychiques et spirituels de la santé

1er extrait

(...) le meilleur contact avec la nature consiste certainement à simplement se promener dans une forêt ou en montagne. Car ainsi, on peut communier également avec les végétaux, les minéraux, et sans le savoir avec les animaux qui peuplent cet environnement naturel. Il s'en dégage une énergie portée par l'air, qui n ous influence de façon bénéfique. Des études récentes ont montré par exemple que les arbres dégagent une énergie directe et indirecte. Sans aller jusqu'à embrasser un arbre pour capter son énergie, il suffit de se promenr dans un  sous-bois pour capter certaines molécules chimiques dégagées par les arbres. Ces derniers sécrètent des phytoncides. Ce sont des molécules excrétées dans l'air par les arbres des forêts pour lutter contre les prédateurs. Or, des études ont montré que les personnes se promenant sous les arbres connaissent, sous l'effet de ces substances, une stimulation de l'immunité. Les sujets ayant participé à cette étude avaient une stimulation des lymphocytes NK (Natural Killer), qui sont chargés de détruire les cellules cancéreuses. Et cet effet dure pendant près d'un mois. D'autres études ont montré que les parfums végétaux et ces mêmes phytoncides ont une action bénéfique sur l'humeur. Ils auraient une action anxiolytique et sédative sur le cerveau humain.

2ème extrait

La carence en iode diminue l’idéation. L’iode est en effet indispensable à la perception sensorielle et à la formation des idées. On considère aujourd’hui que c’est à partir du moment où ils ont commencé à absorber des fruits de mer contenant de l’iode que les êtres primitifs parmi les homo sapiens ont rapidement évolué. Une personne carencée en iode aura des troubles de la glande thyroïde. En général, il s’agit d’une hypothyroïdie par carence en iode, qui se traduit par une difficulté à se concentrer, associée à un ralentissement du psychisme. Le manque de concentration peut à son tour rendre difficiles la méditation et les perceptions spirituelles. La thyroïde, par l’intermédiaire de l’iode, augmente également notre niveau énergétique. L’énergie dont nous bénéficions pour nous aider nous-mêmes ou aider les autres tend à décroître quand nous manquons d’iode.

3ème extrait

Des études récentes ont établi la preuve scientifique de l’influence de la méditation sur le vieillissement. Sa pratique régulière contribue à conserver l’activité de certaines zones du cerveau, notamment le siège du contrôle des émotions et la mémoire. La méditation permettrait ainsi de diminuer la sclérose cérébrale et de conserver plus longtemps une activité cérébrale normale. Par son action régulatrice sur les réactions négatives au stress, la méditation a également un effet indéniable sur notre santé. De nombreuses études ont démontré l’effet délétère du stress chronique négatif. Elles expliquent pourquoi le stress est un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, de baisse de l’immunité ou de cancer. La méditation pourrait éviter tout cela.

Pour un autre monde,  de Serge Toussaint

Pour un autre monde, de Serge Toussaint

La violence

Puisque la violence est un vecteur de désagrégation sociale, et puisque la non-violence fait partie des vertus que l'éducation devrait inculquer, il est peut-être utile de rappeler les paroles de Platon, à l'aube du déclin de la civilisation grecque : "Lorsque les pèures s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors, c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie." Aussi, faisons en sorte que l'Histoire ne se répète pas, et posons les bases d'une nouvelle humanité, fondée sur l'harmonie, la fraternité et la paix.

La nature humaine

Un aphorisme rosicrucien énonce : "C'est de l'ignorance, et de l'ignorance seulement que l'homme doit se libérer." Cela revient à dire que le bonheur que nous recherchons se trouve dans la connaissance, celle de nous-mêmes, de la nature et de l'lunivers, ce qui rappelle naturellement l'adage "Connais toi toi-même". Or, tout individu aspire tôt ou tard, dans une vie ou dans une autre, à se connaître lui-même, à comprendre le sens profond de l'existence, et à se transcender. Ce n'est qu'une question de temps. C'est pourquoi il faut être confiant dans l'aptitude des êtres humains à évoluer positivement et à exprimer le meilleur d'eux-mêmes dans l'intérêt de tous.

L’écoute

Généralement, les personnes qui savent écouter sont également celles qui prennent régulièrement le temps de s’intérioriser et d’être à l’écoute de leur âme, de leur personnalité profonde. Elles ont intégré le fait qu’il faut s’efforcer de parler à bon escient et que le silence est parfois plus évocateur que les mots. Autrement dit, elles appliquent cette maxime : Si ce que tu t’apprêtes à dire n’est pas plus beau que le silence, abstiens-toi de parler. Cette attitude suppose d’écouter l’autre avec l’intention de le comprendre et, si l’on prend la parole, de réfléchir préalablement à ce que l’on va dire. L’écoute ne se limite pas à « écouter l’autre » ; elle consiste également à « être à son écoute », c’est-à-dire à lui prêter attention. Si faire preuve d’humilité est une vertu, être attentionné l’est tout autant : penser aux autres, se préoccuper de leur bien-être, les aider si besoin est, leur rendre service, sont autant de marques d’intérêt à leur égard et contribuent à rapprocher les individus. À l’inverse, l’indifférence les éloigne les uns des autres et désagrège le tissu social, avec tout ce qui en résulte en termes d’exclusion.

Le libre arbitre

Dans son application profane, le libre arbitre "n'est que" l'aptitude à faire des choix, si possible conformes à ce qui est fondamentalement bien dans le comportement humain. Mais dans son application mystique, il est le fondement de notre évolution spirituelle, telle qu'elle opère de vie en vie. En effet, c'est la manière dont nous l'appliquons de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et d'année en année qui conditionne les expériences heureuses et malheureuses qui forgent notre destin. C'est pourquoi il est si important d'en faire le meilleur usage possible, non seulement dans notre intérêt personnel, mais également dans celui des autres, notamment de ceux avec lesquels nous partageons notre existence.

L’égalité

Je pense que l’égalité est impossible entre tous les êtres humains, car il y a trop d’éléments qui les rendent différents, dont certains échappent à la raison, à la volonté et au libre arbitre. Néanmoins, tout doit être fait pour qu’ils soient égaux en droits et disposent des mêmes prérogatives au regard des lois en vigueur. Par ailleurs, il faut faire en sorte qu’ils puissent tirer le meilleur parti de leur intelligence, de leurs aptitudes et de leurs dons. Si tous les citoyens du monde bénéficiaient de cette égalité de droits et de chances, le sen¬timent d’injustice que nombre d’entre eux ressentent existerait infiniment moins. Plutôt que de voir entre eux des inégalités pénalisantes, ils verraient des différences valorisantes pour les uns et les autres. Certaines idéologies prônent l’égalitarisme et confondent « égalité des droits et des chances » avec « égalité des résultats, des connaissances, des savoir-faire, des responsabilités ». Or, s’il était possible de faire en sorte que tous les êtres humains naissent au même moment, au même endroit et dans le même contexte socioculturel, aucun d’entre eux n’évoluerait de la même manière, ne connaîtrait les mêmes joies et les mêmes peines, n’obtiendrait les mêmes résultats sur le plan professionnel, n’aurait la même vie familiale, car tous ont une âme différente, une personnalité différente, un caractère différent, un tempérament différent, un potentiel intellectuel différent, un héritage karmique différent. En cela, l’égalitarisme est à l’égalité ce que le libertarisme est à la liberté, à savoir une vue de l’esprit extrême, et donc vouée à l’échec.

L’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle sera-t-elle capable un jour de « penser », de « parler » et d’« agir » de manière indépendante, c’est-à-dire sans aucun contrôle de l’homme ? Si oui, et en l’absence de toute conscience de ce qui est fondamentalement bien ou mal dans le comportement humain, comment ne pas craindre le pire, comme l’ont montré certains films d’anticipation ? Il faut espérer que les hommes sauront faire preuve de sagesse dans un domaine aussi sensible et qu’ils veilleront à ne pas créer de « golem » susceptible de se retourner contre eux et de les dominer, voire de les anéantir. En cela, je me range à la mise en garde de Stephen Hawking : « La création de l’intelligence artificielle est le plus grand événement de l’histoire de l’humanité ; ce pourrait aussi être le dernier. »

La tolérance

S’il est pour moi évident que la tolérance est une qualité qui favorise les relations humaines et contribue à la fraternité, elle me semble indis¬sociable d’une autre notion : le respect. J’irai même jusqu’à dire que respecter les autres est une attitude peut-être plus positive encore que celle qui consiste à tolérer leurs idées, leurs convictions, leurs idéaux, leur manière de vivre, en ce sens que la tolérance peut être perçue parfois comme une forme de condescendance, alors que le respect, lorsqu’il est sincère, est sans arrière-pensée et exempt de tout jugement de valeur.

L’utopie

Étant donné qu’une utopie se rapporte généralement à une société idéale dont la réalisation est impossible a priori, on peut se demander en quoi elle est utile. En fait, tout dépend de son contenu : si les principes sur lesquels elle repose sont véritablement humanistes et visent réellement le bonheur de tous, elle est alors un vecteur d’espérance et cultive l’idée qu’il est possible de créer un monde meilleur, ce à quoi tous les hommes aspirent plus ou moins consciemment. Si, en plus, elle incite tout individu à se parfaire sur le plan individuel, elle contribue parallèlement à l’élévation des consciences, ce qui devrait être le but de tout projet de société. En dernière analyse, la valeur d’une utopie réside autant dans la noblesse des idéaux qu’elle porte en elle que dans le fait de savoir s’il est possible ou non de la réaliser, ce qui fit dire à Platon : « L’utopie est la société idéale. Peut-être est-il impossible de la réaliser sur Terre, mais c’est en elle qu’un sage doit placer tous ses espoirs. »

L'auteur 

Enseignant de formation, conférencier et auteur de plusieurs livres, Serge Toussaint est le Grand Maître de l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix

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Extrait du chapitre : LE PHILOSOPHE

 Lorsque Nicolas Roerich fut élu président suprême de la Ligue mondiale de la culture aux États-Unis, dans son discours d’introduction, il déclara devant le président de la nation et l’assemblée : « La culture est le reflet de la lumière. La culture est l’amour de l’humanité. La culture est comme un parfum ; elle est l’unité de la vie et de la beauté. Si l’on rassemble toutes les définitions de la culture, nous arrivons à la synthèse de la félicité, à l’autel de l’illumination et de la beauté constructive. […] L’humanité ne connaîtra aucune panacée plus élevée que la culture, car elle rassemble toutes les finalités de la créativité. […] La culture est dans son essence même au service de la lumière. Elle repose sur la beauté et la connaissance. Elle croît au travers des réalisations de la Sainte Hiérarchie de la Lumière. »

Extrait du chapitre : LE PACTE ROERICH ET LA BANNIERE DE LA PAIX

Cette noble idée, le professeur Roerich la développe ainsi dans une déclaration adressée au New York Times : « Par divers moyens, l’humanité cherche à établir une paix durable et au fond de leurs cœurs, les hommes comprennent que ces efforts annoncent une ère nouvelle. Ces promesses de l’avenir font paraître choquantes les discussions relatives aux mérites comparés d’engins de destruction, ou à la possibilité de remplacer les canons de deux cuirassés par un seul navire de guerre d’un type nouveau. Néanmoins, ne perdons pas courage : considérons que discuter un équilibre d’armements, c’est s’acheminer vers une paix mondiale qui régnera le jour où les créations lumineuses et joyeuses de l’intelligence auront dompté les instincts belliqueux de l’humanité. […] « Nous répétons souvent que la pierre angulaire de la civilisation de l’avenir repose sur la Beauté et le Savoir. Maintenant, nous devons transformer cette pensée en actes, et agir rapidement. […] En suivant cette voie, nous ferons un pas décisif vers l’harmonie universelle et la paix entre les nations. »

Extrait du chapitre : UN TALENT AUX MULTIPLES FACETTES

Les remarquables talents de Roerich vont faire merveille dans un autre domaine d’expression : celui des arts de la scène, où il excellera tout autant. Nicolas Roerich avait conçu ses premiers décors d’opéra pour la Walkyrie de Wagner en 1907. On ne les lui avait pas commandés et ils ne furent jamais exécutés pour la scène, mais la musique l’inspirait tant qu’il ne put résister à l’envie d’en imaginer l’expression visuelle. Il sentait que peinture et musique étaient intimement liées, car il était à même d’en percevoir les vibrations dans toute leur subtilité, et ce ressenti faisait merveille.

Voici comment il décrivait la manière dont il trouvait les correspondances entre la musique d’un opéra ou d’un ballet et la tonalité du décor : « Je ne peins jamais les décors d’un opéra ou d’un ballet sans d’abord m’être intimement familiarisé à la fois avec le livret et la musique. J’étudie les deux en profondeur afin de saisir l’esprit de chacun d’eux, lequel se doit d’être le même pour que l’œuvre soit grande et durable. M’étant imprégné de l’idée centrale — l’inspira- tion qui est à l’origine de l’œuvre — et lui ayant permis de prendre possession de moi, j’entreprends alors d’exprimer dans ma peinture la même pensée, la même inspiration, qu’ont exprimé le compositeur et le librettiste dans la musique et le texte. J’éprouve une sympathie parti- culière pour la musique et, tout comme le compositeur choisit d’abord une certaine tonalité lorsqu’il écrit sa partition, de même je peins dans une certaine tonalité, ou peut-être devrais-je dire un leitmotiv de couleurs sur lequel je fonde tout mon travail. » 

Extrait du chapitre  : LE VOYAGE INITIATIQUE

Tout au long du périple, Nicolas Roerich, son épouse et leur fils avaient été instruits de nombreuses légendes ayant trait au bouddhisme ou à d’autres cultes anciens. À Srinagar leur fut rapportée par des musulmans une curieuse légende qui s’était répandue en Inde, au Ladakh et en Asie centrale, à propos du Christ, qu’ils appelaient Issa. D’après cette légende, le Christ ne serait pas mort sur la croix, ses disciples l’emmenèrent pour le soigner, puis le transportèrent à Srinagar, où il enseigna.Il serait mort dans cette cité et enterré dans le soubassement d’une maison privée. Depuis se produisaient des miracles et des arômes subtils parfumaient l’air.

L’approche des monastères au Sikkim était en soi pour Roerich un véritable pèlerinage empreint de recueillement, c’était un voyage intérieur. La situation des saints édifices n’avait jamais été choisie au hasard et la montagne les abritait tel un écrin. Chaque sommet montagneux était couronné d’un magnifique mendong orné des roues de la vie et de textes de prières sculptés. Des niches servaient de sièges aux lamas et aux voyageurs qui voulaient méditer face à l’immensité.

Le monastère de Tashiding était situé dans un site exceptionnel, sur un mont dominant une vaste vallée entourée de collines et de rochers fantastiques. Au centre s’élevait une montagne qui semblait inaccessible, la Pierre blanche, où avait été érigé l’édifice dont le nom signifiait « Vallée ouverte sur le ciel ». Là étaient cachés de nombreux trésors : livres sacrés, une pierre miraculeuse, des centaines d’images de Bouddha, l’amrita — l’élixir de vie —, ainsi qu’un ancien manuscrit, Le Voyage au Sikkim. Le monastère comportait deux temples situés l’un au-dessus de l’autre, le temple supérieur étant dédié à Bouddha, qui représente le ciel, et le temple inférieur à Padmasambhava, qui représente la terre.

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